Méthodes de constitution de ressources langagières pour le TAL

Méthodes de constitution de ressources langagières pour le TAL

Comité scientifique : Nuria Gala, TALEP, Univ. Aix-Marseille Mathieu Lafourcade, LIRMM, Univ. Montpellier 2 Thomas Lebarbé, LIDILEM, Univ. Stendhal-Grenoble 3 Yves Lepage, GREYC, Univ. Caen Jean-Luc Manguin, CRISCO, Univ. Caen Thibault Roy, TeKnowMetrix (Voiron) Gilles Sérasset, LIG, Univ. Joseph Fourrier - Grenoble 1 Mickael Zock, TALEP, Univ. Aix-Marseille

Appel à communication :

Une des volets du domaine du Traitement Automatique des Langues est l’acquisition de ressources langagières (les données), celles-ci devant alimenter les applications (les logiciels). Ces dernières peuvent s’accommoder de ressources génériques ou faire appel à des ressources spécifiques (définies par une objectif pratique précis). Les méthodes d’acquisition peuvent être, de façon non exclusive, automatiques, manuelles, ou contributives. Par ailleurs, le processus d’acquisition peut aussi bien être itératif sur le long terme ou être l’objet d’un projet circonscrit dans le temps. La couverture peut s’étendre des langues naturelles aux langages artificiels (SMS, etc.)

Ce qui nous intéresse ici est de faire un état des lieux sur les rapports qu’entretiennent les stratégies et méthodes d’acquisition de ce type de ressources (écrites et/ou orales) et la nature des ressources elles-mêmes.

Nous nous focaliserons particulièrement sur une analyse critique et sur une évaluation de l’influence des méthodes sur les ressources, en fonction des critères suivants (liste non exhaustive) :

• type de données ;

• qualité des données ;

• couverture des données ;

• temps d’acquisition (disponibilité ad finitum, en cours de processus, données évolutives).

L’accent sera aussi mis sur la généricité de la méthode :

• influence du besoin sur la méthode ;

• influence de la méthode sur la ressource ;

• requalification/affinement des besoins conséquents à la ressource obtenue ;

• remise en question de l’analyse de besoins par la ressource obtenue ;

• éventuellement dans quelle mesure la conception de la méthode peut requalifier au moins partiellement les besoins (il s’avère parfois que la ressource obtenue dépasse l’attendu de son concepteur et l’oblige à requalifier ses besoins selon une granularité plus fine).

Appel ouvert. Soumissions pour début janvier, notification aux auteurs fin janvier

Date
20 février 2009
Lieu

Grenoble
France

Organisateur(s)
Mathieu Lafourcade (LIRMM, Univ. Montpellier 2)
Thomas Lebarbé (Laboratoire LIDILEM, Univ. Stendhal - Grenoble)