Sylvain Kahane*
*Modyco, université Paris Ouest & CNRS
Résumé
Nous montrons que tout ensemble de productions d’une langue peut être appréhendé comme un espace à trois dimensions : l’axe syntagmatique est celui des combinaisons de signes au sein du texte, l’axe paradigmatique est celui des commutations possibles en chaque point du texte et l’axe sémiotique est celui interne aux signes, qui lie le signifié au signifiant, le sens au texte. Toute modélisation formelle d’une langue se doit d’effectuer un recouvrement de cet espace tridimensionnel. De plus, pour capter les régularités de la langue, un modèle cherchera à couvrir les portions les plus importantes possibles de cet espace avec chaque règle, ce qui est complexe en raison de l’interdépendance des trois dimensions. Pour mieux comprendre les enjeux, nous comparerons deux stratégies illustrées par un modèle bien connu, LTAG, et un autre similaire, GUST, qui s’en inspire tout en privilégiant un découpage selon les axes syntagmatique et sémiotique.
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