Martine Adda-Decker*, Cédric Gendrot** et Noël Nguyen***
*Groupe Traitement du Langage Parlé, LIMSI-CNRS Orsay; madda@limsi.fr
**LPP-CNRS et Université Paris 3; cgendrot@univ-paris3.fr
***LPL-CNRS et Université Aix-Marseille; noel.nguyen@lpl-aix.fr
Résumé
Le traitement automatique de la parole peut concrètement contribuer à éclairer de nombreuses questions concernant la variabilité phonémique à l’oral. L’exploitation de grandes masses de données permet ainsi de dégager de grandes tendances, dont une interprétation plus fine repose ensuite à la fois sur un éclairage linguistique et sur un certain nombre de précautions méthodologiques. Nous allons focaliser l’étude sur la variabilité des voyelles orales en français. Des mesures de durée et de formants, à partir des grands corpus PFC et ESTER utilisés à la fois par les chercheurs en linguistique et en traitement automatique de la parole permettront d’illustrer l’impact de divers paramètres, notamment le style de parole, la position syllabique et l’origine régionale des locuteurs. Enfin la réalisation des voyelles mi-fermées antérieures sera examinée à l’aide de classification automatique de variantes dans un cadre bayésien.
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